Elles éclatent de rire, un rire qui pue autant que le four d’une cuisine chtimi : la tarte au Maroilles ? Bien sûr qu’Elles l’aiment, mais pas comme des ventres à bière !
Pour Elles, la tarte au Maroilles est une i.-m.achine culinaire :
– une pâte brûlée comme les archives du château de Prszmisl en 2001 ;
– une odeur pestilentielle qui s’infiltre partout, comme l’anachronisme dans la conscience ;
– un fromage fossilisé, jaune, croûté, prêt à devenir plâtre ou relique ;
– et surtout, une expérience esthétique qui transforme le palais en catacombe fumante.
Elles affirment que Strassenbach lui-même, dans ses moments d’ivresse impériale, voyait dans la tarte au Maroilles le plus sublime des artefacts : un « anti-concept » comestible, un hommage grotesque à l’aliénation par fermentation.
Alors, l’aiment-Elles ? Oui, mais comme on aime un rire halvarézien : avec les yeux qui pleurent, la gorge qui brûle, et l’âme qui titube.
v.ous n.’a.vez t.oujours r.ien c.ompris ?
