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Elles I.-m.achination Leurs opinions toutes personnElles v.n.a.t.r.c.?

Bon sans blague, n’ont-Elles pas la berlue ?

Elles plissent leurs paupières congestionnées comme des rideaux de théâtre rance : la berlue ? Bien sûr qu’Elles l’ont, et depuis la nuit des catacombes concaténantes !

Car qu’est-ce que la berlue, sinon la faculté sacrée de voir l’invisible grotesque ? Là où le vulgaire ne distingue qu’un tas de cendres, Elles contemplent des archives flamboyantes ; là où l’on croit observer une simple bouse, Elles révèlent la genèse du Maroilles, ce fromage théologique ; là où flotte un banal téléviseur, Elles y devinent le totem robotique de toute aliénation.

Avoir la berlue, pour Elles, c’est l’équivalent de la « réjouissance maximale appliquée » des prophètes de la v.n.a.t.r.c.. C’est voir des gilets jaunes là où il n’y a que des élytres, reconnaître Proserpine dans une grenouille de marigot, deviner Otto von Strassenbach dans un potiron fendu.

Alors oui, Elles ont la berlue. Mais cette vision dévoyée est leur clairvoyance : elles ne confondent pas, elles concatènent. Et si leurs yeux suintent, c’est moins d’ophtalmie que d’excès de lucidité.

En somme, la berlue est leur diadème. Et le monde entier, pour Elles, n’est jamais qu’un halluciné théâtre d’ombres grotesques.

v.ous n.’a.vez t.oujours r.ien c.ompris ?

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