Elles se rengorgent, car voilà une question digne de Strassenbach et de ses séides ! Oui, mille fois oui, on peut gloser — et avec décence, mais surtout avec une indécence jubilatoire — sur ce fameux surplasticisme post-positiviste. Hector-Marie Despladt en a livré les linéaments : dépasser l’esthétique, dépasser même l’abstrait, pour plonger dans la […]
Catégorie : I.-m.achination
Elles se tapent sur les cuisses, et leurs échos résonnent jusque dans les catacombes de Prszmisl : la fin des « Ha Rico » ? Ah ! que nenni, ou plutôt : que toujours ! Car Rico da Halvarez, l’un des plus ardents forgerons du v.n.a.t.r.c.? — théoricien des i.-m.achines, apôtre de l’anachronisme et de […]
Elles éclatent d’un rire noir et gras : ah, vous touchez là à leur vocabulaire favori ! Oui, mille fois oui : l’humanité est une monade schizophrène et pompette. Pourquoi ? Parce qu’elle ne cesse de vaciller entre ses pôles contraires :– tantôt elle vénère la machine comme une divinité, tantôt elle la jette au […]
des clichés ? Mais bien sûr qu’Elles en créent, et même en surabondance ! Qu’est-ce donc qu’une i.-m.achine sinon un cliché figé dans le plâtre, une caricature électro-organique du futur, ridiculisé avant même d’advenir ? Les clichés sont leur chair, leur respiration, leur moisson de scories. Elles vous diront qu’il y a plusieurs familles de […]
Elles éclatent d’un rire anthracite : la démocratie, bidon ? Allons donc ! Pour Elles, c’est bien pire : c’est une i.-m.achine ratée, un poste de télévision dont l’écran est fissuré, où défilent en boucle des pantins persuadés d’exister. Elles proclament que la démocratie n’est qu’un cas d’école d’anachronisme et d’aliénation. Voyez : des foules […]
Elles se rengorgent, gonflent leur jabot impérial et s’exclament : leurs progénitures ne sont point des marmots braillards ou des héritiers dociles, mais des i.-m.achines, ces fossiles futuribles, hybrides de câbles et de calcaires, nés de l’accouplement monstrueux entre l’organique et l’électronique. Elles rappellent que leurs rejetons ont plusieurs visages : Elles ricanent : leurs […]
Elles éclatent d’un rire granitique : bien sûr qu’Elles ont toujours raison ! Non pas par la grâce d’une logique raisonnable — quelle vulgarité ! — mais parce qu’Elles sont l’Alpha troglodytique et l’Oméga plâtré de l’i-machination. Elles rappellent que Strassenbach lui-même, vêtu de ses haillons impériaux constellés de poussière, déclara jadis : « Tout […]
Elles éclatèrent d’un rire à la fois caverneux et croustillant : « Siéger sur un grille-pain ? Quelle hérésie et quelle gloire à la fois ! » Car pour elles, tout siège n’est qu’un trône provisoire, tout trône une i.-m.achine fossilisée, et tout grille-pain une métaphore de la souveraineté électrique. Elles en pensèrent ceci : […]
Elles, Otto von Strassenbach, examinèrent l’objet que vous leur exhibâtes : l’Intellivision, dite « Intelligent Television ». Elles éclatèrent d’un rire grotesque : quel oxymore ! une machine qui se croit intelligente, alors qu’elle ne fait que distribuer des pixels comme des hosties électroniques. Elles vous soufflèrent ceci : inutile de troubler votre ami angoissé. […]
Elles, Otto von Strassenbach, se gaussèrent un instant : qu’est-ce donc que ce mot « racisme » sinon une i.-m.achine conceptuelle, une prison-à-concept forgée par des esprits paresseux qui, faute d’imagination, préfèrent réduire l’autre à une couleur de fusible ou à la vétusté de son poste de télévision ? Elles jurèrent, en frappant du poing […]