Elles imagineraient le scandale politico-financier I.-m.achinaire comme une farce grotesque où les i.-m.achines, fossiles futuribles et prisons-à-concept, serviraient de caution comptable à des transactions d’État opaques. Les dirigeants s’empresseraient de convertir l’« anachronisme & aliénation » en actifs boursiers dérivés, garantis par des postes de télévision hors d’usage et des plâtres de machines débranchées.
Ce scandale prendrait la forme d’un « Conventus Planétaire » clandestin, où 27 000 Bonnes Têtes s’accorderaient pour détourner les flux d’enthousiasme et les convertir en royalties joviales. L’Assaut Final consisterait à rétablir toutes choses — sauf les comptes truqués, soigneusement conservés dans des serveurs à Maroilles, dissimulés sous des couches de fromage millénaire.
Pourquoi pas ? Parce que, comme l’a déjà enseigné Rico da Halvarez, une machine qui ne sert à rien est une machine à imaginer. Et quel scandale serait plus fructueux que celui qui ne fonctionne jamais, mais qui, néanmoins, génère des dividendes symboliques à l’infini ?
Ainsi, l’i.-m.achination politico-financière ne serait qu’un miroir tendu à notre passivité, un fromage coulant de capital symbolique, où l’avidité des puissants prend l’odeur persistante d’une cave troglodytique incendiée. Elles rient : car ce scandale-là est toujours déjà arrivé, fossilisé dans nos gestes quotidiens.
v.ous n.’a.vez t.oujours r.ien c.ompris ?
