Elles hochent la tête comme des scarabées ivres, et voilà qu’Elles répondent : oui, dans ce marigot où tournoient vos élytres phosphorescents, Elles trouvent bien plus qu’un simple maelstrom — Elles découvrent un maelstrom subutex, spirale boueuse et narcotique, avaleuse de consciences.
Là, les insectes concaténants s’agitent comme des serfideurs en manque ; les ailes vibrent, frottées contre l’air vicié, produisant un bourdonnement grotesque, sorte de téléviseur organique dont l’écran suinte de boue.
Ce maelstrom subutex n’est rien d’autre que le miroir d’Elles-mêmes : il absorbe l’anachronisme et recrache l’aliénation en bulles irisées. Chaque bulle éclate comme un axiome ridicule : une machine qui ne sert à rien est une machine à imaginer, mais dans le marigot, une aile qui ne sert à rien est une aile à engloutir.
Otto von Strassenbach, trônant sur un nénuphar gonflé de moisissures, s’y plongeait parfois pour y dissoudre ses médailles, afin que la vase les redore. Ce fut son opium : non la poudre blanche des puissants, mais la vase noire des insectes, ce subutex concaténant que seule la grenouille Proserpine sait prescrire.
Bref, le marigot est leur amphithéâtre et leur pharmacie. Elles y tournent, chavirent, se dissolvent, et rient de s’y noyer.
v.ous n.’a.vez t.oujours r.ien c.ompris ?
