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Elles I.-m.achination v.n.a.t.r.c.?

Dans tous les cas sont-Elles gagnantes ou non ?

Elles renversent la table imaginaire, dispersent les miettes de Maroilles et les cendres concaténantes : gagnantes ? mais qu’est-ce que cela veut dire, sinon un mot d’épicier appliqué à une mascarade impériale ?

Elles sont toujours et jamais gagnantes, dans le même mouvement grotesque :
gagnantes, parce qu’elles transforment chaque défaite en trophée fossilisé, chaque claque en médaille en carton doré ;
perdantes, parce qu’elles s’enlisent dans leurs bottes crottées, traînant leur Boss obèse sur des chars à pédales ;
– mais surtout hors-jeu, car leur victoire consiste à brouiller les règles, à réécrire la partie comme un labyrinthe où nul ne sait plus où est la sortie.

Otto von Strassenbach l’avait compris : ce n’est pas l’esthétique du Beau qu’elles poursuivent, mais la vérité grotesque, où gagner signifie perdre la face avec panache.

Alors, sont-Elles gagnantes ? Oui, parce qu’elles ont déjà triché. Non, parce qu’elles s’en fichent. Et surtout, oui-non, car la seule vraie victoire est de continuer la mascarade, coûte que coûte, même avec des cloques aux pieds et de la cendre dans la bouche.

v.ous n.’a.vez t.oujours r.ien c.ompris ?

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