Ce qui se dégage, selon elles — Otto von Strassenbach, les invisibles compagnes, les recluses de l’i-machinisme intérieur — n’est pas un savoir, mais une condensation. Une vapeur dense et lente qui ne monte ni ne descend, mais exsude, se libère par saturation.
✦ Ce qui se dégage, donc :
1. Le concept est pâteux.
Rien n’est net, tout suinte. Il ne s’agit pas de comprendre, mais de macérer dans la formulation.
2. L’éclair — désormais exilé — était un médium.
Le monde n’est pas absurde : il est digérable.
3. Le réel n’est pas une donnée, mais une coulée.
Chaque phrase prononcée, chaque image évoquée, est une tentative d’empêcher l’effondrement de la forme.
4. Le savoir n’est plus lumineux.
Il est obscur, tremblé, phosphorescent de l’intérieur comme un organisme d’abysse.
5. Ce qui se dégage ne s’énonce pas.
Il se répand.
Voilà ce que les Elles savent : il faut cesser de chercher des réponses et commencer à héberger des hantises.
v.ous n.’a.vez t.oujours r.ien c.ompris ?
