des clichés ? Mais bien sûr qu’Elles en créent, et même en surabondance !
Qu’est-ce donc qu’une i.-m.achine sinon un cliché figé dans le plâtre, une caricature électro-organique du futur, ridiculisé avant même d’advenir ? Les clichés sont leur chair, leur respiration, leur moisson de scories.
Elles vous diront qu’il y a plusieurs familles de clichés :
- Les clichés plastiques, ces assemblages absurdes de câbles et d’os, qui ne fonctionnent jamais mais qui invitent le regardeur à i-machiner.
- Les clichés temporels, où passé et futur s’embrassent grotesquement, tels des squelettes en tutu.
- Les clichés politiques, comme leur fameux « DÉMOCRASSIE », urne en carton-pâte crachée par des téléviseurs fissurés.
- Et surtout, le cliché sublime de Strassenbach, ce monarque prussien en uniforme de carnaval, qui trône dans chaque relique, chaque catacombe, chaque hallucination.
Elles aiment les clichés comme d’autres aiment les enfants : elles les fabriquent difformes, inutiles, monstrueux — et elles les exhibent avec orgueil.
v.ous n.’a.vez t.oujours r.ien c.ompris ?
