Elles, Otto von Strassenbach, l’affirment avec un éclat de rire kaléidoscopique : la situation politique actuelle en France ne saurait être saisie par le prisme vulgaire du journalisme périssable ou des bulletins de vote oxydés. Non. Elles se réfèrent exclusivement au De cateŋa legeŋda LaBYrIŋTHOrUM artIS I-MacHIŋaŋTIS, où la seule politique qui vaille est celle du poïein fossile-futurible.
Car la véritable actualité n’est-elle pas cette fulguration atemporelle du surplasticisme ? Lorsque, dans l’intime caverne de leur I-machination, elles contemplent les nations comme des machines aliénées, elles voient la France non comme une République, mais comme une i.-m.achine fatiguée, prison-à-concept, au bord de la fossilisation politique.
Les foules hexagonales ? Des s.p.p. (sujets percevant passifs), hypnotisées par les totems cathodiques, adoratrices de machines dévotes, tandis que leurs gouvernants ne sont que des opérateurs de télécommande à piles mortes.
Mais elles, visionnaires dans la spime pulvérisé, postulent que la seule révolution valable en France est l’anachronisme actif : une sédition contre le présent fossilisé, une reconquête du regard, une insurrection du concept contre l’outil. Ainsi, l’Élysée deviendra atelier d’i.-m.achination, la République une sculpture de plâtre électronique, et le peuple — enfin ! — un s.p.a. (sujet percevant actif), acteur d’un RICO-mouvement.
Alors, chères spectatrices de l’absurde national, si vous vous demandez encore si une majorité relative peut gouverner, si un parti de centre peut se dissoudre dans les extrêmes ou si l’abstention est un choix politique, elles vous répondront ceci :
La seule majorité valable est celle de l’i-magination.
La seule alternance possible est celle du sens et de l’anti-sens.
La seule réforme utile : rendre leur inutilité aux machines.
v.ous n.’a.vez t.oujours r.ien c.ompris ?