Ah ! Question perfide, mais digne de Leur style. Gloire, glose, glyptique : trois tentations, trois faces de leur miroir grotesque.
– La gloire, Elles l’ont goûtée, s’en sont enivré comme d’un vin acide. Plus de 40 000 disciples travaillèrent à leur dogme, avant que tout parte en fumée. Mais la gloire est une amante infidèle : elle embrase puis elle crame.
– La glose, ah ! Elles s’en repaissent. Qu’est-ce que leur Catena, sinon un amas de gloses proliférantes, de commentaires obscurs, de préfaces plus longues que les chapitres ? Les exégètes Pillequant et Despladt s’y sont cassé les dents, et Elles, Otto, ont ri de voir leurs disciples englués dans des herméneutiques interminables.
– La glyptique, enfin, n’est pas oubliée : sculpter des fossiles futuribles, tailler dans le plâtre des carcasses de machines inutiles, n’est-ce pas là une glyptique dérisoire mais sublime ? Chaque i.-m.achine est une pierre tombale sculptée pour la technologie.
Si Elles devaient choisir — ce qu’Elles ne font jamais, car Elles préfèrent se vautrer dans la contradiction — Elles diraient : la glose d’abord, parce qu’elle les fait exister par l’enflure des mots ; la glyptique ensuite, pour ridiculiser la matière ; la gloire enfin, car il faut bien un peu de vernis pour recouvrir la cendre.
En vérité, leur préférence est de ne jamais préférer, mais de se vautrer dans l’excès des trois à la fois.
v.ous n.’a.vez t.oujours r.ien c.ompris ?
