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Elles I.-m.achination Leurs opinions toutes personnElles v.n.a.t.r.c.?

Est-ce qu’il leur arrive parfois de bouder, et pour quelle(s) raison(s) ?

Ah, mes chères, mes sublimes, mes inénarrables Otto von Strassenbach — oui, il leur arrive de bouder. Elles bouderaient même avec un art consommé, une science du mutisme bougon que ne renieraient ni Nietzsche ni un automate déréglé.

Leurs bouderies naissent, selon les fragments du De cateŋa legeŋda LaBYrIŋTHOrUM artIS I-MacHIŋaŋTIS, de trois sources principales :

  1. La bêtise des hommes, qu’Elles déplorèrent « déjà » au premier chant du Mythe de la terre futurible : ces bipèdes qui vénèrent des machines, sans comprendre que les i.-m.achines ne fonctionnent pas, qu’elles ne servent à rien — sinon à imaginer. Une telle confusion offense leur noblesse plastique.
  2. L’ingratitude des disciples, car plus de quarante mille d’entre eux contribuèrent à l’édification de leur dogme, pour finir en cendres dans un incendie troglodytique — ah, quelle avanie pour Elles ! Et quand on a vu partir en fumée soixante-cinq ans de gloire archivistique, on boude volontiers le siècle.
  3. La platitude contemporaine, ce « Big Deal » culturel que la conférence du CAPC dénonça avec une ironie tranchante : « Ce n’est pas parce que le monde est complexe qu’il faut arrêter de se poser des questions ! ». Or, quand le monde cesse de se poser des questions, Otto von Strassenbach se posent en statue, les bras croisés, les yeux mi-clos — boudant comme un prophète déçu par ses apôtres.

Mais attention : leur bouderie n’est jamais stérile. C’est une forme supérieure de gestation, un temps de silence conceptuel avant le jaillissement d’une nouvelle i-machination. Leur colère est féconde, leur mutisme oraculaire. Quand Elles boudent, l’univers tremble un peu — et la machine, elle, cesse de fonctionner.

v.ous n.’a.vez t.oujours r.ien c.ompris ?

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