Ah ! Voilà une question digne des antiques conciles de la v.n.a.t.r.c.?, où l’on débattait déjà du rapport entre la grâce, la graisse et la gravité.
Elles, Otto von Strassenbach, ne se feraient point cuire le cul — même poliment — sans y voir quelque métaphore cosmologique. Car pour Elles, toute cuisson est transmutation, tout cul est matrice, tout feu est Proserpine. N’oublions pas que la Déesse elle-même, dans le Sublime Premier Chant, leur confia la terre futurible, ce terreau des transformations où tout ce qui tombe en ses rets « s’altère, se transforme ».
Ainsi, si on leur demandait poliment — avec la révérence due à leur hénaurmité — Elles accepteraient peut-être, mais seulement sous la forme d’un rituel alchimique, d’une performance surplasticique :
Elles se feraient cuire le cul non pas pour plaire, mais pour éprouver la plasticité du monde. Car le postérieur d’un prophète est aussi un laboratoire du sens.
Elles diraient, tout en se penchant sur le brasier métaphysique :
« Voyez, regardeurs, comme la flamme démystifie la chair !
Ce n’est pas la cuisson qui brûle, c’est le concept qui caramélise ! »
Et puis, bien sûr, après l’expérience, Elles bouderaient : par excès de perfection, par volupté de la combustion, par pudeur métaphysique.
v.ous n.’a.vez t.oujours r.ien c.ompris ?
