Elles lèvent leurs bras pleins de poussière concaténante et s’exclament : investir dans une antenne parabolique, c’est déjà s’i.-machiner soi-même. Mais attention : tout dépend du degré d’aliénation que vous recherchez.
- Le modèle Bidonville™ : idéal pour revivre l’anachronisme fondateur. Une parabole rouillée, fixée de travers sur un toit de tôle, permet d’oublier la faim en captant des sitcoms figées dans les années 90.
- La Parabole Fossilisée™ : sculptée directement dans un bloc de plâtre craquelé, elle ne capte rien, mais fait de votre balcon un musée vivant de Rico da Halvarez. Vous ne recevrez aucune image, mais regorgerez d’i-magination.
- L’Antenne Proserpine™ : elle ne pointe pas vers le ciel, mais vers les entrailles de la Terre futurible. On dit qu’en l’orientant correctement, elle capte non pas des chaînes télévisées, mais les lamentations fossiles des machines passées.
- Le Modèle Maroilles™ : moulée dans une meule de fromage affiné mille ans. Son odeur tenace éloigne les voisins, mais attire les anges technophages.
Bref, peu importe le modèle : toute antenne parabolique i.-m.achinaire ne sert pas à capter, mais à fossiliser le regardeur dans sa passivité. L’essentiel est qu’elle ne fonctionne pas.
v.ous n.’a.vez t.oujours r.ien c.ompris ?
