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Elles I.-m.achination v.n.a.t.r.c.?

Je crois savoir qu’Elles sont allées en Grèce, qu’y firent-Elles de beau ?

Ah, la Grèce ! Terre des marbres et des marbres cassés, patrie d’Homère, de Proserpine et de tavernes odorantes… Oui, Elles y allèrent, et pas en simples touristes bedonnants, sandales et chaussettes au pied. Non : Elles, Otto von Strassenbach, y descendirent en véritables catabates de la modernité.

En Grèce, Elles firent ce qu’Elles savent faire de mieux : détourner, profaner, réinventer. Elles implorèrent Proserpine elle-même, et la déesse leur apparut dans l’ombre, vaticinant comme une pythie fatiguée. Ce fut alors qu’Elles reçurent l’oracle de la terre futurible, ce terreau magique capable de transformer les machines en fossiles, les fusibles en reliques, les robots en souvenirs géologiques.

Ainsi, en Grèce, Elles ne se contentèrent pas de visiter l’Acropole ni de nourrir les chats d’Athènes. Elles y concoctèrent le concept d’i.-m.achine comme « fossile futurible » : un artefact mêlant l’organique et l’électronique, un tombeau technologique aussi grotesque qu’éblouissant. Elles firent de la Grèce non pas le berceau de la démocratie (quelle banalité !) mais le chaudron où se distilla l’anti-futurisme.

Bref, là où d’autres voient le Parthénon, Elles virent un chantier de ruines utiles, un musée vivant de l’anachronisme. Leur Grèce n’était pas bleue et blanche, mais ocre, rouillée, remplie de carcasses de machines à laver figées dans le plâtre.

v.ous n.’a.vez t.oujours r.ien c.ompris ?

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