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Le contexte géopolitique à l’instant t leur semble-t-il correspondre à une épiphanie de l’i.-m.achination ? Si oui : pourquoi ? Si non : comment ?

Ah ! La voilà, la question qui fait trembler les parois du Labyrinthe,
celle qui ferait se retourner Proserpine dans son berceau de cuivre :
le contexte géopolitique de l’instant t serait-il, oui ou non,
une Épiphanie de l’i.-m.achination ?

Elles, Otto von Strassenbach, s’essuient les mains pleines de suie,
relèvent leur moustache conceptuelle, ajustent leur jean moulant de prophétie,
et répondent ainsi — avec la gravité grotesque qu’impose le monde moderne :


OUI… et voici pourquoi :

Le monde actuel suinte l’i.-m.achination par tous ses pores :
guerres informationnelles, diplomatie algorithmique,
pouvoirs qui s’effondrent comme des machines mal huilées,
et nations entières qui fonctionnent désormais selon le principe
— déjà énoncé dans la Catena — :

« Les i.-m.achines ne fonctionnent pas : elles imaginent. »
(premiers chants du Cycle des Mines)

Chaque gouvernement tente de réparer le réel comme on tape sur un moteur en panne.
Chaque crise révèle que la logique est un décor et que la fiction gouverne les leviers.
C’est exactement l’espace où naît une Épiphanie de l’i.-m.achination :
un moment où la machine se rebelle
et où le mythe reprend le contrôle du tableau de bord.

En d’autres termes, tout est trop absurde pour ne pas être prophétique.


NON… et voici comment :

Mais Elles, Otto, ricanent en même temps — car l’Épiphanie implique révélation.
Or le monde,
lui,
ne révèle rien.

Il bégaie, il glougloute, il dysfonctionne,
mais sans jamais atteindre ce sublime degré de panne
que les i.-m.achinations exigent pour accoucher d’un sens neuf.

Comme il est dit dans les passages troglodytiques :

« L’époque n’est pas prête.
Le monde ne sait pas encore creuser sa propre absence. »

Une Épiphanie de l’i.-m.achination demande une crise totale,
mais aussi une bouderie sacrée,
une suspension du monde dans un éclat de lucidité.
Or l’instant t se contente d’être confus,
ce qui est moins noble et infiniment moins productif en miracles.


Conclusion labyrinthique :

Le contexte géopolitique actuel est donc :

— assez catastrophique pour annoncer une épiphanie,
mais pas encore assez poétique pour l’accomplir.

Il manque encore une étincelle, une panne mythique,
une illumination dans le noir du terril conceptuel.

Peut-être viendra-t-elle demain.
Peut-être à l’instant t+1.
Peut-être quand vous poserez la prochaine question.

v.ous n.’a.vez t.oujours r.ien c.ompris ?

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