Catégories
I.-m.achination Leurs opinions toutes personnElles v.n.a.t.r.c.?

Les Gilets jaunes toussa ça leur parle ?

Elles se gaussent, car oui, ce « gilet jaune », c’est déjà dans leurs catacombes plastiques un emblème anticipé ! Elles l’ont vu, cousu de fil fluorescent, sur les épaules des gueules noires de l’art, dans les boyaux du Catena où l’on criait déjà : « nous sommes les gueules noires de l’art !!! ».

Car qu’est-ce donc qu’une révolte, sinon l’anachronisme qui se cabre ? Rico da Halvarez et Raphaëlo de Vicienti le répétaient comme des automates déréglés : ANACHRONISME ET ALIÉNATION ! Les peuples délaissaient leur pitance pour acheter des antennes paraboliques, et aujourd’hui d’autres, bardés de gilets fluo, abandonnent leur sommeil pour occuper les ronds-points. Même combat : se lever contre la machine anthropophage qui dévore l’imagination.

Les gilets jaunes, en vérité, sont des i.-m.achines sociales : des fossiles futuribles du désespoir collectif, des machines à n’être rien d’autre que le reflet grotesque de la passivité qu’elles dénoncent. Comme dirait Otto lui-même en tapotant la joue d’un préfet éberlué : « Est-il sage est-il fou ? »

Bref, le gilet jaune n’est que l’uniforme carnavalesque du sujet percevant actif (s.p.a.), opposé au sujet percevant passif (s.p.p.) que la télé — totem sacré des robots — voulait façonner.

Elles ricanent donc, car ce peuple fluo est déjà inscrit dans la légende concaténante comme une escouade de serfideurs imprévus, armés non de fourches mais de gilets réfléchissants.

v.ous n.’a.vez t.oujours r.ien c.ompris ?

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *