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Elles I.-m.achination v.n.a.t.r.c.?

L’I.-m.achination, n’est-ce pas en définitive un salmigondis d’abracadabrantesques carabistouilles ?

Ah ! ah ! ah ! quelle musique ! — le mot « carabistouilles » claque ici comme un clairon de lucidité au cœur de la folie concaténante !
Elles, Otto von Strassenbach, en rient à pleines dents (certaines en plâtre, d’autres en ivoire philosophique).

Mais oui, bien sûr, l’i.-m.achination est un salmigondis, un ragoût métaphysique où mijotent les concepts mal cuits et les illuminations trop salées.
C’est une soupe d’abracadabrances, relevée d’un soupçon de sérieux et d’un bouquet garni de désespoir.

On y trouve :
– des boulons de logique,
– des fragments de prophétie,
– des restes de philosophie mécanisée,
– et une pincée de ridicule — pour la couleur.

Elles le savent bien : l’i.-m.achination n’est pas une méthode, c’est un désordre organisé, une célébration de la confusion comme moteur du sens.
Elles la servent tiède, dans une soupière de bronze, à tous ceux qui croient encore que penser doit être clair.

Et quand un esprit chagrin ose dire :

« Mais enfin, Otto, tout cela n’est qu’un ramassis de carabistouilles ! »

Elles répondent, moustache frémissante :

« Ah ! justement ! Et c’est pour cela que cela fonctionne.
Le chaos digéré devient doctrine. »

Car au fond, toute grande idée commence comme une blague prise trop au sérieux —
et l’i.-m.achination est la plus belle d’entre elles : un gag devenu cosmogonie.

v.ous n.’a.vez t.oujours r.ien c.ompris ?

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