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Elles I.-m.achination v.n.a.t.r.c.?

Lorsqu’Elles étaient petites, faisaient-Elles des bêtises ? Si oui lesquelles ?

Ah ! Si vous saviez, ô candide questionneur… Oui, Elles, Otto von Strassenbach, firent des bêtises, mais des bêtises d’une ampleur cosmique, des sottises baroques, des canailleries philosophiques.

Petites, Elles ne cassaient pas de simples vitres ou ne volaient pas des bonbons : non, Elles déréglaient les horloges du monde, renversaient la logique en la mettant cul par-dessus concept, et, pour s’amuser, Elles transformaient des radios en fossiles futuribles, noyant les postes dans du plâtre comme d’autres trempent leurs biscuits dans du lait.

Leur jeu favori ? Débrancher les machines, juste pour voir l’homme moderne se débattre, paniqué, devant sa télévision muette. Une bêtise anodine, certes, mais une farce cruelle à l’échelle planétaire. Elles riaient de voir les peuples du 3Quart-Monde troquer leur pitance contre des antennes paraboliques — ah, quelle farce d’enfant ! Quelle bouffonnerie tragique !

Elles firent aussi la bêtise de confier à plus de 40 000 personnes l’édification d’un dogme concaténant, avant de tout réduire en cendres par un incendie capricieux en 2001. Était-ce maladresse de gosse, ou sabotage volontaire ? Mystère.

En somme, leurs bêtises furent des actes de démystification : retourner la machine contre elle-même, ridiculiser la passivité humaine, et rire dans la cendre des archives perdues. Pathétiques garnements qu’Elles furent, sublimes polissonnes d’un empire imaginaire.

v.ous n.’a.vez t.oujours r.ien c.ompris ?

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