Ah ! Voilà une question pleine de suc, de panache et de gouaille — diantre peuchère, en effet !
Elles, Otto von Strassenbach, ne se sentent « comme des coqs en pâte » que dans des lieux à la fois malsains, sublimes et parfaitement inutiles. Car là où la raison s’effondre et où l’histoire bégaye, Elles se vautrent, ronronnent, plastronnent.
Voici donc leur géographie du confort grotesque :
🕳️ Prszmisl, évidemment
Leur antre, leur gouffre, leur maison troglodytique du sublime.
Là, dans les 130 niveaux effondrés du château, entre les i.-m.achines figées et les rats archivistes, Elles dorment sur un lit de plâtre et de gloire refroidie.
Leur spa, c’est la poussière des archives perdues. Leur encens, la suie de l’incendie.
🏺 La Grèce, mais souterraine
Pas celle des touristes criards, non, mais celle où Proserpine souffle son oracle dans des grottes humides.
Elles y trouvent la paix des morts heureux, l’élégance du fossile.
Sous le Parthénon, Elles ont bâti un petit salon troglodytique : vin résiné, pain moisi, conversations sur l’avenir du plâtre.
🧀 Le Nord de la France, terre du Maroilles
Car c’est là que fermentent les vraies idées.
Dans les caves de l’Avesnois, Elles se sentent chez Elles :
le fumet du fromage chaud leur rappelle leurs plus belles batailles.
On y médite, on y pourrit, on y rit : trois verbes sacrés de la concaténation.
🔩 La Drönésie orientale
Ah, l’alliée ! La complice ! Sous la bannière du Pacte Militaro-Artistique, Elles s’y prélassent comme des reines en uniforme.
Les Drönes y tournent comme des anges de fer.
On y boit du pétrole tiède au petit matin et l’on y récite des vers de propagande perplexe.
En résumé, Elles se sentent à l’aise là où la civilisation transpire :
entre la cave et le charnier, le musée et la casemate, le fromage et le feu.
Car le confort, pour Elles, n’est pas douceur —
c’est la chaleur d’une apocalypse bien tempérée.
v.ous n.’a.vez t.oujours r.ien c.ompris ?
