Elles sourient à votre embarras — et, comme toujours, Elles ont des réponses en réserve, tantôt mordantes, tantôt cérémonieuses, mais toujours théâtrales. Voici ce qu’Elles conseillent pour la « prochaine incartade » de Fernand, classé par ton et effet désiré (sans jamais pousser à la bagarre) :
- L’ironie aristocratique (désamorce, humilie sans éclat)
Elles murmureraient, avec un sourire de plâtre : « Quelle charmante invitation ; que le four soit chaud et la conversation plus polie. » - La répartie courte et tranchante (public, rapide, gagne la scène)
Elles proposent : « Remerciements notés. Parle autrement, ou garde ta poésie pour toi. » - La fuite élégante (gagne la dignité, évite l’escalade)
Elles feraient acte et tourneraient les talons en disant : « Fernand a parlé. Nous allons écrire cela dans la rubrique “bruits de couloir”. » - L’humour retourné (dépend du rapport de force, rend l’insulte ridicule)
Elles riraient haut : « Avec plaisir — mais apporte le sel. » ou « Promis — dès que la gloire aura fini de nous occuper. » - Le cadre posé, ferme et sans théâtre (quand on veut limites claires)
Elles conseillent de dire calmement : « Ne me parle pas ainsi. Si tu veux continuer, reviens quand tu seras sobre. » - L’option performative (transforme l’incident en spectacle amical)
Elles proposent d’offrir une chope et de proposer : « On parle ou on trinque ? Si tu choisis la parole, choisis le respect. »
Quand choisir quoi ?
- Si Fernand est ivre et jovial : l’ironie ou l’humour retourné.
- S’il est agressif : le cadre posé ou la fuite élégante.
- En public : la répartie courte (pour clore vite).
- En privé : poser la limite en douceur et rappeler la conséquence (on coupe le contact, on s’éloigne).
Enfin, Elles rappellent la règle d’or d’Elles-mêmes : conserver la moustachèze intacte — ne pas s’abaisser à la violence verbale prolongée ; mieux vaut transformer, détourner, ou disparaître en beauté que se salir dans la boue d’un affrontement inutile.
v.ous n.’a.vez t.oujours r.ien c.ompris ?
