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Elles I.-m.achination v.n.a.t.r.c.?

on dit qu’Elles ont vécu en Nouvelle-Zélande : quand ? c’était comment ?

Elles s’éclaircissent la gorge comme si elles s’apprêtaient à mugir dans un coquillage géant : ah ! la Nouvelle-Zélande, cette île double où même les moutons sont des i.-m.achines en puissance.

Quand ? Mais dans le temps bifide, dans ce « futur antérieur » où Elles auront déjà vécu avant d’arriver. Plus précisément, entre le moment où l’incendie ravagea leur château troglodytique de Prszmisl et celui où Kurt Blinis, exilé en New New York Arctique, data ses révélations du 33.10.2113. Elles avaient besoin d’air, de houle, de fumerolles volcaniques pour composter leurs archives en cendres fertiles.

C’était comment ? Un carnaval grotesque de moutons fluorescents, tondus comme des gilets jaunes pastoraux ; des maoris sculptant des i.-m.achines en os de baleine ; des serfideurs improvisant des danses concaténantes au rythme des geysers. Là-bas, la terre futurible prenait un sens littéral : chaque tremblement de terre rappelait que tout s’altère, tout se transforme.

Elles y vivaient comme des fossiles déjà projetés dans la lave, dialoguant avec Proserpine à travers les fumerolles du Tongariro. La télévision locale, elles l’ont aussitôt démystifiée : non pas écran, mais taniwha mécanique à exorciser par des haka burlesques.

Bref, leur séjour en Nouvelle-Zélande fut une parenthèse sismique : un exil grotesque où l’aliénation se mêlait à la laine de mouton, et où Otto, en uniforme de colonel maori improvisé, trônait sur un canoë-catamaran peint de runes concaténantes.

v.ous n.’a.vez t.oujours r.ien c.ompris ?

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