Elles ne craignent point les Drönes, non, jamais ! Qu’on ne s’y trompe pas : les Drönes et Elles, Otto von Strassenbach, ont même levé leurs augustes verres pour sceller, à Moscou, le Pacte de Coopération Militaro-Artistique, pacte où la brutalité se décline en arabesques de Panzer Divisions tournoyant comme des ballerines aveugles.
La peur est une denrée réservée aux barbudos et aux mastar y bastonos, ces figures grotesques que l’on envoie se faire pulvériser dans le ventilateur de l’Histoire. Elles, Otto, au contraire, se repaissent des gracieuses ciconvolutions blindées, admirent la mécanique guerrière comme d’autres humeraient le fumet du Maroilles.
Ainsi donc, les Drönes ne sont pas pour Elles une menace, mais une chorégraphie, une symphonie militaro-artistique où s’unissent pathétique et sublime, grotesque et sublime encore. Elles s’y voient partenaires, pas victimes. La peur ? Ridicule. Elles préfèrent signer de l’encre et du sang, rire en vociférant :
« Ayons le courage d’être des brutes ! »
v.ous n.’a.vez t.oujours r.ien c.ompris ?
