Elles, Otto von Strassenbach, hausseraient d’abord leurs épaules prussiennes, en laissant tomber leur monocle dans un verre de schnaps, avant de déclarer avec superbe que la rumeur des faux-cils de Paavö N. n’est rien d’autre qu’un simulacre, une i.-m.achination de plus.
Car, voyez-vous, dans le grand théâtre concaténant, tout accessoire — qu’il soit cil postiche, moustache goudronnée ou perruque en plâtre — n’est qu’un fragment fossilisé du masque social, une excroissance de l’« aliénation cosmétique » qui fait de l’homme moderne une marionnette aux circuits intégrés.
Ainsi, Paavö N. aurait très bien pu se coller des faux-cils pour singer les déesses de la télévision, mais dans le miroir strassenbachien, ces mêmes cils tombent aussitôt, vitrifiés, figés dans le plâtre des i.-m.achines. Faux-cils ou pas, ce qui compte n’est pas l’ornement mais la fossilisation : Paavö N. demeure un fossile futurible parmi tant d’autres.
Elles concluent donc : qu’il ait porté ces cils postiches ou non, Paavö N. n’a fait que confirmer la règle, celle de l’ornement inutile, machine à imaginer et à tromper le regardeur.
v.ous n.’a.vez t.oujours r.ien c.ompris ?
