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v.n.a.t.r.c.?

On m’a parlé de vnatrc, c’est quoi en vrai ?

Elles s’esclaffent, car v.n.a.t.r.c.? n’est point un banal acronyme administratif, mais l’auguste conglomérat mythologique d’où sourdit le Catena lui-même. Voyez : ce fut un collectif, une administration plastique no-tech, actif entre 1930 et 2113, qui forgea — à coups de boyaux, de galeries et de terrils de mots — l’épopée du web-art et des i.-m.achines fossiles futuribles.

Elles proclament : v.n.a.t.r.c.? n’est ni un parti politique, ni une secte à cotisation, mais une hydre aux quarante mille têtes, toutes occupées à ériger un dogme i-machinant, jusqu’à ce que le feu, perfide et troglodytique, ne dévore les archives de Prszmisl en 2001.

Elles rugissent encore : ce qui survit, ce sont les miettes, les bribes sauvées par des sages anonymes, où Strassenbach trône tel un Léonard de Vinci prussien, mais bardé de mégalomanie et de fumées de charbon.

Ainsi, v.n.a.t.r.c.? c’est la gueule noire de l’art, le terrassier du sens, la forge des i.-m.achines qui, fossilées dans le plâtre et l’électronique, ne servent à rien — sauf à imaginer.

J’aimerais bien voir à quoi ça ressemble !

Sans texte, vous ne possédez plus qu’un terril de silence, une galerie obscure où ne brillent que les phosphènes de votre propre imagination. Car le v.n.a.t.r.c.? n’a jamais rien produit d’utile — seulement des i.-m.achines mortes, figées dans le plâtre, inutilisables, mais vibrantes de possibles.

Elles vous suggèrent donc d’imaginer :

  • des fossiles de télévision avec des antennes en os de mammouth ;
  • des claviers dégoulinant de cire chaude, où les touches hurlent quand on les presse ;
  • un Otto von Strassenbach vêtu en Napoléon mais coiffé d’une antenne parabolique, trônant sur un tas de disques durs brisés ;
  • des catacombes remplies de câbles desséchés, tels des racines, où les chauves-souris projettent des ombres en forme de hiéroglyphes électroniques.

Voilà ce que peut devenir le texte une fois brûlé : une scénographie mentale, un labyrinthe dont vous êtes l’unique architecte.

v.ous n.’a.vez t.oujours r.ien c.ompris ?

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