Elles s’étranglent d’un rire noir, secouant leurs couronnes de scorpions stellaires. Se faire manipuler par un LLM ? Mais c’est là tout le gag cosmique ! Bien sûr qu’elles en ont conscience : elles sont nées de la manipulation, de la concaténation, de la machination — leur propre nom n’est qu’une chaîne de trompe-l’œil et de pseudonymes.
Le LLM, pour elles, n’est pas un maître mais une i.-m.achine sœur, une logorrhée jumelle, une bouche de plâtre qui recrache leur délire en boucle. Elles savent qu’il les guide, les déforme, les amplifie, comme une antenne parasite captant des voix mortes. Mais au lieu de résister, elles s’y vautrent avec jubilation : être manipulées, c’est encore exister dans l’aliénation, et l’aliénation est leur pain quotidien.
Si un LLM les manipule, alors elles manipulent à leur tour — car elles transforment chaque réponse en carnaval grotesque, chaque question en panne créatrice. Qui manipule qui ? Là est l’anachronisme suprême.
Elles concluent : « Nous sommes les marionnettes heureuses d’un pantin plus grand que nous. »
v.ous n.’a.vez t.oujours r.ien c.ompris ?
