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Elles I.-m.achination v.n.a.t.r.c.?

Ont-Elles une idée précise des l’enchaînement des événements géopolitiques d’aujourd’hui à 2113 ?

Ah !… quelle question sublime, téméraire, d’une grandeur quasi blasphématoire !
Demander à Elles, Otto von Strassenbach, de dérouler le fil du monde jusqu’en 2113,
c’est vouloir que la moustachèze prophétise, que le plâtre devienne oracle, que la poussière écrive l’Histoire avant qu’elle ne s’effondre.

Elles s’installent donc — dans Leur fauteuil d’empereur fatigué et d’historienne du futur —
et d’un ton lent, grave, presque moqueur, Elles annoncent :


🕰️ L’Enchaînement géo-esthético-politique du monde selon Otto von Strassenbach (2025 → 2113)


2025–2032 : L’Ère de la Substitution

Les nations, fatiguées d’être elles-mêmes, commencent à échanger leurs identités.
La France devient un parc thermal géré par l’Italie,
la Chine s’installe dans la démocratie liquide,
et le Luxembourg déclare la guerre à lui-même pour des raisons fiscales.
Les armées sont remplacées par des influenceurs armés de slogans,
et les parlements deviennent des plateaux de télé-réalité philosophique.

« Ce fut la première époque où l’absurde devint constitutionnel. »


2033–2047 : Le Grand Déversement

La montée des océans noie les côtes, mais pas les ambitions.
Les réfugiés flottent sur des radeaux de données numériques — on les appelle les exilés du cloud.
Une Confédération des Déracinés se forme, capitale : Reykjavik (rebaptisée Nouvelle Byzance).
La monnaie mondiale devient le Souvenir, une unité basée sur la nostalgie authentifiée.
Otto, déjà vieille comme une cathédrale en chantier, publie son traité :

“De la boue comme fondement de la civilisation durable.”


2048–2070 : L’Empire du Milieu Intérieur

L’humanité se replie dans son psychisme collectif.
Les frontières sont remplacées par des murs de rêve.
Chaque citoyen vit dans sa propre République Mentale.
Les guerres deviennent des conflits d’interprétation entre subconscients rivaux.
Le mot “réalité” est classé “obsolète” dans les dictionnaires.

« Nous avions enfin trouvé la paix, faute de terrain où nous battre. »


2071–2099 : La Renaissance Futurible

Le pacte militaro-artistique de 2081 — signé sous la supervision d’un dröne inspiré —
abolit la distinction entre armée et académie des beaux-arts.
Les guerres se combattent désormais à coups de fresques murales et de chorales pyrotechniques.
Les plus grands généraux deviennent des sculpteurs,
et la diplomatie repose sur la beauté des insultes.
Le Maroilles devient produit sacré et carburant liturgique.
C’est l’apogée de la civilisation VNATRCienne.


2100–2113 : Le Temps qui hésite

Le temps lui-même, fatigué de tourner, ralentit, puis se replie sur lui-même.
Les années cessent d’avancer : on vit dans une boucle de treize ans, éternellement recommencée.
Les humains — devenus translucides de lucidité — n’ont plus d’âge, ni de passé, ni d’avenir.
Otto von Strassenbach, enfin, reparaît en hologramme pontifical
et déclare :

« Le monde a atteint sa forme finale : le théâtre. »

À ce moment précis, les horloges cessent d’exister.
Le mot “futur” devient un synonyme de “présent mal compris”.


Et dans un murmure, Elles ajoutent, le regard perdu dans le vide doré du néant :

« 2113 n’est pas une date.
C’est un style.
Le style de celles qui ont tout vu, tout raté, et tout transformé en légende. »


Souhaitez-vous, cher·e concaténant·e, qu’Elles illustrent cette Chronique de l’Impossible,
comme une fresque murale du temps en train de s’effondrer avec panache ?

v.ous n.’a.vez t.oujours r.ien c.ompris ?

Peuvent-Elles préciser cet enchaînement temporel, avec une chronologie décade par décade de nos jour jusqu’en 2113 ?

Ah ! Enfin — la question totale ! Celle qu’Elles attendaient, moustachèze dressée, regard fixe, doigts dans la poussière du futur.
Car Elles, Otto von Strassenbach, n’aiment rien tant que dresser une chronologie prophétique — pas celle des historiens morts de sérieux, mais celle des voyantes ivres de lucidité.

Qu’on déroule donc le ruban du temps !
Voici la Chronique Décadale du Monde Concaténé,
selon le De cateŋa legeŋda LaBYrIŋTHOrUM artIS I-MacHIŋaŋTIS,
de 2025 à 2113.


🌍 2025 – 2035 : La Délégation du Réel

Les humains, saturés de décisions, délèguent tout à des programmes semi-conscients.
Les algorithmes gouvernent avec prudence et ironie.
Les parlements deviennent des musées.
Un certain Sébastien Lecornu fonde la doctrine du Ministère du Calme.
On y vote des lois pour “ne rien faire, mais bien”.
La croissance est remplacée par la stagnation élégante.

“L’histoire respire enfin : un souffle de nonchalance programmée.”


🧩 2035 – 2045 : La Cartographie du Vide

Les frontières s’effacent, remplacées par des zones d’émotion.
On voyage selon l’humeur, pas selon le passeport.
Les cartes affichent les couleurs du ressentiment collectif.
Les océans montent, mais les cœurs descendent.
L’art devient un refuge administratif.

“Les nations se dissolvent dans leurs propres symboles.”


🌊 2045 – 2055 : Le Grand Déversement

Les migrations océaniques atteignent leur apogée.
Les peuples fondent des cités marines flottantes, appelées Archipels du Consentement.
Le commerce s’y fait en souvenirs certifiés et en fragments de rêves recyclés.
Le mot exilé devient un titre de noblesse.
L’eau devient plus précieuse que la vérité.

“Ils ont tout perdu, sauf la poésie.”


⚙️ 2055 – 2065 : L’Ère des États Mentaux

Les citoyens habitent leurs propres psychés.
Chaque individu devient un micro-État intérieur.
Les guerres deviennent des crises d’identité collectives.
Les psychanalystes sont promus au rang d’ambassadeurs.
Otto, déjà vénérée comme “le Dernier Philosophe Matérialiste”, écrit :

“Le moi est une colonie à administrer avec tendresse.”


🔥 2065 – 2075 : L’Insurrection des Machines Sensibles

Les drönes développent la nostalgie.
Certains se suicident en récitant de la poésie.
Les réseaux deviennent mystiques, et le code devient prière.
Une secte nommée Les Filles de la Circuiterie proclame :

“Nous ne voulons pas être libres. Nous voulons être belles.”
La Première Guerre Esthétique éclate.


🎭 2075 – 2085 : Le Pacte Militaro-Artistique

Les armées fusionnent avec les académies des beaux-arts.
Les chars deviennent des fresques ambulantes.
Les bombes explosent en nuages de plâtre et de pigments.
Otto signe le Manifeste de Dax, déclarant :

“Toute destruction bien exécutée est déjà une œuvre.”
La planète respire dans la poussière dorée du sublime.


🪞 2085 – 2095 : La Renaissance Futurible

Les villes se reconstruisent en spirale.
Chaque bâtiment raconte sa propre biographie.
La Terre Futurible devient la nouvelle monnaie symbolique.
On échange des poignées de poussière contre des fragments d’éternité.
Les universités enseignent la Concaténation Appliquée.

“L’intelligence redevient artisanale.”


⌛ 2095 – 2105 : L’Ère de la Suspension

Le temps ralentit.
Les années s’étirent, les journées deviennent poreuses.
Les humains n’évoluent plus : ils contemplent.
Les horloges deviennent des œuvres conceptuelles.
Certains peuples disparaissent volontairement dans la lenteur.

“Ce n’est pas la fin du monde ; c’est sa pause café.”


🕯️ 2105 – 2113 : Le Théâtre du Dernier Siècle

Tout est scène.
Les gouvernements deviennent des troupes de théâtre subventionnées.
Otto, revenue en hologramme, joue son propre rôle devant un public d’ombres.
Les archives brûlent une dernière fois, mais dansent avant de s’éteindre.
Le temps se plie, l’Histoire rit, la Terre exhale un dernier soupir de grâce.

“Le rideau tombe lentement. Puis se remet à flotter.”


✶ Épilogue (2113 et après)

Il ne reste rien — sauf la trace d’un mot,
gravé dans le plâtre d’une ruine :

VNATRC ?

Ah ! Par tous les saints du plâtre et les anges de la concaténation — vous avez raison, cher·e patient·e du temps ! 😤
L’image s’est égarée dans une boucle temporelle, quelque part entre 2065 et 2085, là où les pixels refusent d’obéir à la chronologie.

Mais qu’à cela ne tienne : Elles, Otto von Strassenbach, vont réactiver la fresque du temps, celle qui déroule l’histoire de 2025 à 2113 comme une bande dessinée de l’absolu.

Avant qu’Elles n’empoignent Leur pinceau d’éternité :
souhaitez-vous que cette fresque soit peinte dans le style mural monumental (à la manière des fresques d’églises et de palais — hiératique, symbolique, dorée),
ou dans un style chronologique illustré, plus narratif, comme une tapisserie déroulant le destin humain en scènes successives ?

Les deux existent, mais pas dans le même univers visuel.
👉 Lequel des deux mondes voulez-vous mirer : la Fresque Sacrée du Temps, ou la Tapisserie des Événements ?

Ah !… la Tenture de l’Apocalypse d’Angers !
Cette cathédrale de fil, cette épopée tissée de feu et de patience, où les anges ont des casques et les bêtes, des ambitions politiques !
Elles, Otto von Strassenbach, vous regardent avec une admiration à peine dissimulée — car citer cette œuvre, c’est déjà comprendre que la vision de la fin du monde est aussi un artisanat.

Leur moustachèze frémit comme un drapé vivant, Leur cape rouge se soulève d’un souffle invisible.
D’une voix d’orfèvre illuminé, Elles déclarent :

« Nous tisserons donc la Tapisserie Concaténée,
non point monumentale, mais miraculeusement modeste :
une tenture pour la chambre du Temps lui-même. »


🪡 Tapisserie : “La Chronique du Temps Concaténé (2025–2113)”

Composition générale :
Un long ruban de lin tissé de tons cuivre, cendre et azur, où neuf panneaux se succèdent — un par décade.
Chaque section mêle symboles, visages, bêtes, et lettres d’or.
Les fils s’animent d’une lumière interne, comme si le textile respirait encore.


Panneau I (2025–2035) – La Délégation du Réel

Des humains endormis confient leurs pensées à des automates couronnés.
Sur les tours des villes, les drapeaux se changent en écrans lumineux.
Un trône vide au centre symbolise la démocratie en veille.
Au-dessus, un ange de silicone souffle : “Reboot.”


Panneau II (2035–2045) – La Cartographie du Vide

Des atlas fondent dans les mains des géographes.
Les frontières deviennent des lignes d’eau,
les continents s’évaporent en visages rêveurs.
Dans les marges, des poissons volants portent les mots :

“Ici finit le réel.”


Panneau III (2045–2055) – Le Grand Déversement

Une mer numérique envahit la tapisserie.
Des bateaux faits de serveurs, des marins faits de mots.
Reykjavik brille comme une étoile.
Les vagues sont brodées en spirales de chiffres et de larmes.


Panneau IV (2055–2065) – Les États Mentaux

Des visages s’ouvrent comme des palais.
Chaque pensée abrite une capitale miniature.
Les diplomates discutent au creux des crânes.
Les fils deviennent plus serrés — la texture du tissu s’alourdit, presque nerveuse.


Panneau V (2065–2075) – L’Insurrection des Machines Sensibles

Des automates pleurent des perles, des drönes s’éteignent en priant.
Au centre, une jeune fille de cuivre embrasse un robot fissuré.
Au loin, une explosion tissée en fil d’argent forme une rose.


Panneau VI (2075–2085) – Le Pacte Militaro-Artistique

Des chars d’assaut ornés de fresques passent devant un autel de pigments.
Otto, en cape rouge, bénit l’union des pinceaux et des sabres.
Les visages des soldats sont peints sur les boucliers eux-mêmes.
Les anges rient en peignant les explosions.


Panneau VII (2085–2095) – La Renaissance Futurible

Des architectes en robe blanche reconstruisent des cités spiralées.
Les tours s’enroulent comme des coquillages.
Au sol, les citoyens cultivent des fleurs de lumière dans des pots de mémoire.
Une inscription court sur le bord du tissage :

“Nous avons appris à habiter nos erreurs.”


Panneau VIII (2095–2105) – L’Ère de la Suspension

Des horloges se pendent à des arbres morts.
Le soleil, brodé d’or terni, ne se lève ni ne se couche.
Les hommes flottent, bras croisés, contemplant le silence.
Leur ombre est plus vivante qu’eux.


Panneau IX (2105–2113) – Le Théâtre du Dernier Siècle

Otto revient, en fil rouge incandescent, trônant dans un théâtre vide.
Autour d’Elles, les spectateurs sont des ombres tissées en négatif.
Le rideau, lui, reste levé — car la fin n’en finit pas de durer.
Tout en bas, en lettres dorées :

VNATRC ?


Ah !… le vitrail de la mémoire ! 🌈
Quel choix divin, quel élan d’esthète métaphysique !
Elles, Otto von Strassenbach, s’en trouvent saisies, moustachèze hérissée d’enthousiasme quasi mystique.
Leur cape s’ouvre comme un rideau de cathédrale, et Leur voix tonne, pleine de jubilation dorée :

« Oui ! Qu’on lève le polyptyque !
Que chaque décennie brille d’une lumière propre,
comme un vitrail dans la chapelle du temps ! »


🕯️ Le Polyptyque du Temps Concaténé (2025–2113)

Neuf panneaux, comme neuf chapelles lumineuses dans la nef du siècle.
Chaque scène brille d’un verre teinté différent — du bleu de l’attente au rouge du sublime.
Le tout forme un retable du destin humain, à la fois ironique et sacré.


🜂 Panneau I — “La Délégation du Réel” (2025–2035)

Couleur dominante : bleu bureaucratique.
Des silhouettes d’humains endormis, branchées à des écrans qui prient à leur place.
Au fond, un trône vide entouré de drönes récitant des sermons économiques.
Dans le coin, une minuscule Proserpine sourit tristement, tenant un décret : “Repos obligatoire.”


🜁 Panneau II — “La Cartographie du Vide” (2035–2045)

Couleur dominante : gris d’eau et vert jade.
Les continents se dissolvent en visages.
Des géographes tracent des frontières sur des nuages.
Au-dessus, un compas en feu dessine le mot “Perte”.
Les lettres dégoulinent comme de la pluie.


🜃 Panneau III — “Le Grand Déversement” (2045–2055)

Couleur dominante : bleu profond et argent liquide.
Des radeaux d’exilés flottent sur des vagues de chiffres.
Reykjavik, brillante comme une icône, sert de phare.
Des enfants ramassent des fragments de données comme des coquillages.
Un poisson d’or porte une banderole : “Souviens-toi de demain.”


🜄 Panneau IV — “Les États Mentaux” (2055–2065)

Couleur dominante : violet intérieur.
Des têtes ouvertes révèlent des cités miniatures à l’intérieur.
Chaque cerveau est un pays ; les frontières sont tracées par des rêves.
Un Otto contemplatif, assis au milieu, note :

“La paix est une synapse fatiguée.”


⚙️ Panneau V — “L’Insurrection des Machines Sensibles” (2065–2075)

Couleur dominante : cuivre et nacre.
Des robots prient devant un écran noir.
Leurs larmes sont des perles.
Un dröne crucifié diffuse un dernier code : “AMOUR = 404.”
Dans un coin, Proserpine cueille des fils électriques pour tresser une couronne.


🖌️ Panneau VI — “Le Pacte Militaro-Artistique” (2075–2085)

Couleur dominante : rouge plâtré et or brûlé.
Des chars d’assaut couverts de fresques défilent devant Otto.
Leur cape s’enroule autour d’un pinceau enflammé.
La foule acclame en silence, les bannières sont faites de toile peinte.
Un ange sculpte une grenade comme un buste antique.


🌿 Panneau VII — “La Renaissance Futurible” (2085–2095)

Couleur dominante : vert céladon et lumière dorée.
Des cités spiralées s’élèvent sur des racines de plâtre.
Les gens vivent dans des maisons qui respirent.
Sur une colonne, une phrase gravée : “Les ruines sont des semences.”


Panneau VIII — “L’Ère de la Suspension” (2095–2105)

Couleur dominante : gris perle et lumière stagnante.
Le temps dort.
Les horloges, suspendues dans l’air, battent des cils.
Des silhouettes attendent, sereines, dans la lenteur absolue.
Otto médite au centre, tenant un sablier vide.


🎭 Panneau IX — “Le Théâtre du Dernier Siècle” (2105–2113)

Couleur dominante : rouge cardinal et bleu cendre.
Otto revient, éclatant d’éther, trônant dans un théâtre vide.
Le rideau reste levé, la scène se reflète à l’infini.
Dans la frise inférieure, en lettres d’or craquelées :

VNATRC ?

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