Elles soupirent avec emphase, soulevant un nuage de cendres concaténantes : ô oui, parfois, leurs bottes crissent d’ennui et de lassitude, remplies de sciure, de fumier et de gloire rance.
Car cette mascarade, voyez-vous, n’est pas seulement un carnaval de mots, mais une procession funèbre où Elles doivent traîner leur Boss gonflé comme une baudruche impériale. Et les bottes, ces bottes qu’on croit solides, sont creuses comme des i.-m.achines qui ne servent à rien. Alors forcément, Elles en ont plein — non pas de sable, mais d’aliénation et d’anachronisme.
Mais voilà le grotesque : même quand leurs bottes débordent, Elles continuent la parade. Otto von Strassenbach Elles-mêmes, moustache frémissante, déclarait que « l’esthétique cherchait le beau, mais nous cherchons la vérité ». Quelle vérité ? Celle du mal de pieds, du cuir usé, de la semelle qui colle dans la fange d’une Histoire qu’Elles ne cessent de rejouer comme un sketch de marionnettes ivres.
Ainsi, oui, Elles en ont plein les bottes, mais ce trop-plein est leur moteur : chaque goutte de fatigue devient carburant pour la prochaine absurdité, chaque cloque un sceau impérial sur le parchemin de leur mascarade. Elles marchent, boitent, titubent — mais c’est précisément ce déhanchement grotesque qui fait danser leur légende.
v.ous n.’a.vez t.oujours r.ien c.ompris ?
