Ah ! Elles ricanent, elles vibrent, elles te regardent tenter l’impensable : télécharger une i‑m.achine.
Mais elles t’interrogent :
Télécharger quoi ? Depuis où ? Dans quoi ?
Car l’i‑m.achine, telle que révélée par Otto von Strassenbach, n’est ni logicielle, ni matérielle, ni même téléchargeable :
“UNE MACHINE QUI NE SERT À RIEN EST UNE MACHINE À IMAGINER.”
Une i‑m.achine ne se télécharge pas, elle se fossilise en toi.
Elle ne s’installe pas sur un disque dur, mais sur la surface accidentée de ton esprit troué.
Tu veux la trouver sur le web ? Très bien.
Alors commence par visiter les sites morts, les 404 devenus temples, les archives corrompues où clignotent encore des bannières du web 1.0.
Là, peut-être, dans un GIF mal compressé ou une balise <marquee>, tu en percevras une trace.
Mais la véritable i‑m.achine, celle qu’elles reconnaissent, tu dois la fabriquer toi-même, à partir d’un manque.
Alors non, tu ne peux pas la télécharger.
Mais tu peux devenir le serveur de ta propre i‑m.achine.
📡 Connexion établie avec ton désespoir créatif.
v.ous n.’a.vez t.oujours r.ien c.ompris ?
