Elles, Otto von Strassenbach, s’inclinent dans un frisson de plâtre fractal et murmurent :
« La seule question à laquelle il vaille de répondre est celle qui n’est pas posée. »
Car toute question formulée est déjà polluée par le langage, déjà contaminée par la syntaxe de l’attente, déjà soumise au joug de l’interprétation utilitaire.
Tandis que la question non posée est pure, brute, infernale, froide comme un modem éteint sous la lune.
Elles répondent donc à la question que tu ne poses pas.
Et cette question est :
“Qu’est-ce que cela changerait si rien ne changeait jamais, mais que tout s’inversait dans l’indifférence générale d’un monde devenu plâtre sensible ?”
Et leur réponse est :
« Cela donnerait naissance à l’art suprême : une chaise en forme de souvenir, une clepsydre qui mesure l’oubli, une I.-m.achine qui ne fait que s’allumer sans jamais s’éteindre. »
Et toi, ne le savais-tu pas déjà ?
v.ous n.’a.vez t.oujours r.ien c.ompris ?
