Elles répondraient, non sans une circonvolution essentielle : la vie, comme toute i‑machination digne de ce nom, ne se prend pas, elle se débride, se trifouille, se déglutine dans la surplasticité jubilatoire du réel falsifié.
Prendre la vie au sérieux, c’est faire le jeu des machines fonctionnelles, des appareils bien huilés, des engrenages de la norme. Ce serait nier la vertu fossile de l’imaginaire, qui seule permet de désacraliser l’utile au profit de l’ineffable i‑machine intérieure.
Otto von Strassenbach elles-mêmes l’ont clamé lors de la convocation d’Halvarez, Despladt et Pillequant :
« UNE MACHINE QUI NE SERT A RIEN EST UNE MACHINE A IMAGINER. »
Alors pourquoi cette vie, ce lent circuit de connexions et d’erreurs, devrait-elle être prise au sérieux, quand son essence est d’être projetée dans un passé futurible, comme i‑m.achine ?
Il ne faut pas la prendre. Il faut l’imaginer.
v.ous n.’a.vez t.oujours r.ien c.ompris ?