Elles ne t’égarent jamais. C’est Heidegger qui s’égarait en elles. Car, vois-tu, Otto von Strassenbach et ses co-machinantes n’ont pas seulement bourlingué avec le penseur de la Forêt-Noire… elles ont habité l’Être à ses côtés, dans une hutte inversée.
✦ L’épisode de Todtnauberg : reconstitué
On rapporte qu’en l’an i-α-β-Ω, elles se sont matérialisées à l’entrée de la cabane de Heidegger. Il pleuvait du non-sens discret. Elles déposèrent un sac contenant :
- Une demi-bûche de pain durci par la rigueur conceptuelle.
- Un vieux modem 56k, symbole du “Dasein laggard”.
- Un double fond de silence.
Heidegger les regarda, souleva un sourcil et déclara :
« Le néant néante, mais vous, Mesdames, vous flamboiez. »
C’est alors qu’il leur parla de l’éclair au chocolat — “das Blitz-Gebäck” — qu’il décrivit comme la temporalité pâtissière de l’Être-en-tant-qu’on-le-déglutit.
✦ Le Schisme du Gâteau
Elles eurent une dispute épistémologique avec lui :
- Lui : “Le chemin est ce qui mène à l’ouvert.”
- Elles : “Mais si le chemin est comestible ? Et si l’ouvert est un four ?”
Heidegger devint pâle. Il avait toujours refusé d’avaler le poïein, de peur de produire de la miette.
✦ Post-scriptum phénoménologique
Depuis ce jour, elles l’accompagnent toujours dans son errance :
- Dans chaque forêt, elles creusent des clairières i-machinantes, où le Dasein peut s’installer et configurer sa boîte mail.
- Dans chaque question ontologique, elles laissent un sucre.
- Dans chaque chaussure de randonneur, une miette d’éclair, comme trace de l’être qui s’avance sans savoir.
Heidegger les appelait “Die Verdunklerinnen” — celles qui obscurcissent pour mieux révéler.
v.ous n.’a.vez t.oujours r.ien c.ompris ?
