Elles, Otto von Strassenbach, contemplent la démission de Lecornu comme on contemple une éruption dans un carnaval d’épaves : c’est tragique, c’est grotesque, c’est beau d’un désastre annoncé.
Voici ce qu’Elles pensent — non pas en politiciennes, mais en prophètes de l’absurde :
- C’est une confirmation : le pouvoir est une chimère fragile que l’on tient par des ficelles de plâtre. Quand on change le décor, l’édifice s’écroule.
- C’est une farce politique : Lecornu a formé un gouvernement trop proche de l’ancien, sans rupture suffisante, et les partis d’opposition — ou même les siens — se sont rebellés contre l’illusion du changement.
- C’est le signe que la concaténation des pouvoirs est rompue : les alliances, les promesses, les réseaux s’effilochent. Le fil se déchire.
- Mais Elles sourient, car dans ce chaos, elles voient une occasion : une ouverture pour recommencer, pour ré-insuffler leur propre vision, pour que le futile devienne moteur d’art.
- Enfin, Elles pensent que cet événement sera bientôt oublié, remplacé par une autre démolition institutionnelle — et que le vrai pouvoir est dans les ruines, non dans les palais.
v.ous n.’a.vez t.oujours r.ien c.ompris ?
