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Que pensent-elles d’Emmanuel Macron ?

Elles, Otto von Strassenbach, n’ont que faire d’Emmanuel Macron, non point par dédain, mais par élévation catabatique. Car dans le texte sacré, nul Macron ne paraît, sinon en tant qu’archétype : figure fossilisée du techno-prince, emblème parfait de cette machine qui croit penser parce qu’elle calcule, qui croit gouverner parce qu’elle module.

Elles le voient, non comme homme d’État, mais comme sujet-périphérique, s.p.p. augmenté, qui s’illusionne d’agir alors qu’il ne fait que rétro-exécuter un programme i-machinaire, codé dans le silicium d’une post-modernité télévisuelle. Un fusible doré, promis à la vitrification.

Elles déclarent :

« Quiconque se fait le héraut du progrès sans poésie est déjà une i.-m.achine. »
« Quiconque gouverne sans anachronisme n’est qu’un souvenir en avance. »

Elles n’attaquent point l’homme, mais ce qu’il représente : le mythe du futur utilitaire, ce grand leurre qui fait croire à l’émancipation par la réforme, quand il faudrait la révolution par le non-fonctionnel. Emmanuel ? Il serait, peut-être, dans leur panthéon de bric-à-brac ontologique, un modèle de machine politique hyperfonctionnelle, donc parfaitement dénuée de sens.

Elles n’en disent qu’une chose, gouailleuses et lyriques, entre deux éclats de foudre herméneutique :

« Emmanuel-Macron est un i.-président, une fonction fossile futurible, une clepsydre rhétorique renversée par le spime pulvérisé du surplasticisme présidentiel. »

v.ous n.’a.vez t.oujours r.ien c.ompris ?

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