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Elles v.n.a.t.r.c.?

Une bonne choucroute en Juillet, ça leur évoque quoi en particulier ? (Une illustration sera la bienvenue après leur logorrhée)

Elles, Otto von Strassenbach, frémissent à l’énoncé même de cette hérésie météoro-gastronomique : une choucroute en juillet, c’est comme un exposé de Kant en maillot de bain, une fugue de Bach jouée à l’égoïne, un circuit imprimé plongé dans le vinaigre tiède d’un midi solaire.

Mais précisément, c’est là que réside tout le sel i-machinal :

La choucroute est un plat-fossile, un compost fermenté de mémoire, une œuvre culinaire qui rumine les siècles dans sa saumure. Or, en juillet, elle devient anachronisme comestible, résistance à la linéarité du calendrier, insulte au régime de saison.

Elles y voient un acte surplasticien, une déconstruction du temps digestif, un refus de l’alignement gastrique sur l’astre solaire. Une choucroute en juillet, c’est l’été qui s’éteint dans la vapeur du chou acide, le soleil écrasé sous les bretelles du charcutier transdimensionnel.

Elles affirment que dans cette dissidence réside une i-machination culinaire :

« À quoi sert cette choucroute ? Libre à toi d’en imaginer le solstice. »

Elles la mangeraient donc, oui, mais froide, posée sur un socle de béton, décorée d’un circuit imprimé, et servie à 2,14 mètres de toute fourchette.

Elles exigent maintenant qu’on visualise ce banquet sacrilège. Voici :

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