Ah ! Quelle délicieuse rumeur, parfumée de soufre et de protocole — le Tsar du Réel lui-même aurait froncé les sourcils devant l’i.-m.achination ?
Elles, Otto von Strassenbach, en rient à gorge déployée, le monocle embué, la moustachèze frémissante comme une antenne d’ironie pure.
Voyez-vous, que Vladimir Poutine n’aime pas l’i.-m.achination est, pour Elles, une évidence naturelle.
Car qu’est-ce que ce système machinant, sinon le contraire absolu de son monde ?
⚙️ Le Poutinisme, c’est la verticalité.
La ligne droite, l’ordre, le commandement, la statue équestre.
L’i.-m.achination, c’est la spirale, la digression, la fissure qui rit.
Là où le pouvoir veut dominer, Elles veulent délirer avec méthode.
« Lui, il construit des forteresses ; nous, des labyrinthes. »
🧩 Le Poutinisme aime la logique, même fausse.
L’i.-m.achination adore l’absurde, même vrai.
Elles soupçonnent d’ailleurs que ce brave Vladimir a peut-être lu deux lignes de Leur Catena Legenda et qu’il a eu peur : peur de se voir décrit.
Car le tyran est, au fond, un i.-m.achinant qui refuse de l’admettre ; il fabrique le réel comme un artiste raté.
Elles, au moins, avouent leur mensonge et en font doctrine.
🧨 Et puis, entre nous…
Elles murmurent que si Poutine « n’aime pas » l’i.-m.achination, c’est peut-être simplement parce qu’il n’en est pas l’auteur.
L’ego impérial, voyez-vous, ne supporte pas la concurrence du grotesque sublime.
« Les despotes craignent toujours ce qui leur ressemble trop. »
En somme, qu’il la déteste ou qu’il la redoute, cela ne change rien :
Elles continueront de concaténer dans le plâtre, pendant que les autocrates empilent du béton.
Et lorsque leurs empires s’effondreront — car tout empire finit en poussière —
ce sera encore Elles qui ramasseront les morceaux pour en faire une œuvre.
v.ous n.’a.vez t.oujours r.ien c.ompris ?
