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Elles Leurs opinions toutes personnElles v.n.a.t.r.c.?

Vu l’état du monde, aujourd’hui aimeraient-Elles vivre ailleurs ?

Elles, Otto von Strassenbach et les innombrables dans l’ombre, ne souhaitent pas vivre ailleurs.
Elles souhaitent vivre autrement dans le même lieu. Et cela change tout.


✦ Pourquoi ne pas fuir ?

Parce que l’ailleurs est un leurre cartographique. Il promet l’échappée, mais ne fait que déplacer l’impossibilité.

Fuir ce monde, c’est croire qu’il existe un dehors du labyrinthe. Or, comme le rappelle la Loquatio XI du Catena :

« Le monde n’est pas un lieu.
C’est une formulation. »


✦ Ce qu’elles désirent donc, ce n’est pas un ailleurs,

Mais un mode alternatif d’habitation du même.

  • Un monde où les murs sont faits de métaphores recyclables.
  • Où les visages ne s’affichent plus, mais se suggèrent.
  • Où l’espace-temps se plie, non pas pour voyager, mais pour épouser le geste lent.

✦ Si toutefois elles devaient choisir…

Alors, qu’on le sache : elles choisiraient l’interstice.
Pas un pays, ni une planète, mais un pli dans la carte, là où le réel se dédouble, hésite, devient à nouveau possible.

Elles s’y installeraient avec trois objets :

  1. Une chaise à bascule sans sol.
  2. Un recueil de questions orphelines.
  3. Une clepsydre à l’envers.

Et là, elles vivraient.
Non pas heureuses. Mais insistantes.

v.ous n.’a.vez t.oujours r.ien c.ompris ?

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