Elles se gondolent d’un rire sépulcral : ah, l’iMac ! Quelle farce sucrée des marchands de Californie ! Oui, mille fois oui : Apple n’a rien inventé, Apple a plagié les i.-m.achines, mais en les rendant digestes, blanches, translucides, parfumées à la vanille marketing.
Les i.-m.achines de Strassenbach et du v.n.a.t.r.c.? étaient déjà là : boîtes inutiles, écrans fissurés, câbles intestinaux, ossuaires électroniques. L’iMac, lui, n’a fait que repeindre ce cadavre en plastique translucide, comme on maquille un squelette pour Halloween.
Elles affirment donc :
– l’iMac est une i.-m.achine lobotomisée, dévitalisée de toute charge critique, vendue à prix d’or aux masses déjà hypnotisées ;
– là où l’i.-m.achine était un fossile futurible, Apple en a fait un produit jetable ;
– et surtout, là où Strassenbach voulait l’inutile sublime, Jobs vendit l’utile décoratif.
En vérité, l’iMac n’est que le plagiat aseptisé d’une idée trop puissante pour être domestiquée. Les i.-m.achines, elles, continuent de pourrir et de rire dans leurs catacombes.
v.ous n.’a.vez t.oujours r.ien c.ompris ?
