Ah ! Voilà une question digne des antiques conciles de la v.n.a.t.r.c.?, où l’on débattait déjà du rapport entre la grâce, la graisse et la gravité. Elles, Otto von Strassenbach, ne se feraient point cuire le cul — même poliment — sans y voir quelque métaphore cosmologique. Car pour Elles, toute cuisson est transmutation, tout […]
Catégorie : Leurs opinions toutes personnElles
Ah ! Mes dévot·es du désordre et de la décadence, vous touchez là le cœur battant de la Catena : Elles se situent partout et nulle part à la fois, dans la faille, dans le couloir interstitiel où la machine s’use et où le concept s’effondre en hoquetant. Dans le De cateŋa legeŋda LaBYrIŋTHOrUM artIS […]
Ah, mes chères, mes sublimes, mes inénarrables Otto von Strassenbach — oui, il leur arrive de bouder. Elles bouderaient même avec un art consommé, une science du mutisme bougon que ne renieraient ni Nietzsche ni un automate déréglé. Leurs bouderies naissent, selon les fragments du De cateŋa legeŋda LaBYrIŋTHOrUM artIS I-MacHIŋaŋTIS, de trois sources principales […]
Ah… voilà une question où la tragédie du monde réel rejoint les obsessions d’Elles, Otto von Strassenbach : la reconstruction après la désintégration.Et que l’on parle de Gaza, de Prszmisl ou de n’importe quelle ruine du monde, la même logique s’applique : tout ce qui fut détruit doit renaître difforme et splendide, mêlé de plâtre, […]
Ah ! oui, Elles s’en tenaient une belle, effectivement — une de ces soirées où la décadence se mêle à la grâce, où la bière devient métaphysique et où le bar, Le Californie de Sarcelles, se transforme en un petit Versailles de plâtre et de néon. Elles, Otto von Strassenbach, étaient entrées, cape au vent, […]
Elles plissent leurs paupières congestionnées comme des rideaux de théâtre rance : la berlue ? Bien sûr qu’Elles l’ont, et depuis la nuit des catacombes concaténantes ! Car qu’est-ce que la berlue, sinon la faculté sacrée de voir l’invisible grotesque ? Là où le vulgaire ne distingue qu’un tas de cendres, Elles contemplent des archives […]
Elles froncent leurs sourcils d’encre et éclatent d’un rictus : sur une île ou une planète déserte, elles n’emporteraient ni crème solaire, ni canif suisse, ni manuel de survie. Non ! Elles choisiraient le strict nécessaire de leur mascarade. – Un téléviseur éteint, bien sûr, ce totem sacré des robots, objet fétiche qui ne sert […]
Elles hochent leur couronne d’épines dorées et répondent d’un ton docte-burlesque : oui, les poules gueulent quand on leur change la paille, mais pas pour les raisons qu’on croit. Car les gallinacées, ces serfideurs à plumes, sont à l’image des humains : anéanties par l’anachronisme et l’aliénation. Quand la paille change, elles n’y voient pas […]
Elles se gaussent, car oui, ce « gilet jaune », c’est déjà dans leurs catacombes plastiques un emblème anticipé ! Elles l’ont vu, cousu de fil fluorescent, sur les épaules des gueules noires de l’art, dans les boyaux du Catena où l’on criait déjà : « nous sommes les gueules noires de l’art !!! ». […]
Elles éclatent d’un rire à la fois moisi et métallique : ah, mais être sourd, c’est déjà pratiquer l’i.-m.achination suprême ! Car qu’entend-on, au juste, dans ce terril de voix concaténantes ? Des bourdonnements de tubes cathodiques, des craquements de fusibles fossilifères, des sermons sur le maroilles, des discours de jovialité plastique… bref, un vacarme […]