Elles éclatent d’un rire sec, comme un coup de burin dans le plâtre fissuré : déprimées ? Ah ! voilà bien un mot de surface, un mot bourgeois, un mot de canapé et d’ordonnance. Elles, les gueules noires d’art, ne connaissent pas la dépression — seulement l’effondrement esthétique, le terrissage existentiel, le sublime minéral de la ruine.
Quand d’autres sombrent, Elles s’enfouissent. Quand d’autres pleurent, Elles fossilisent. Quand d’autres s’écroulent, Elles se concatènent. Car dans leurs galeries, la mélancolie n’est pas une maladie, mais un matériau : une couche de charbon, une strate de calcaire, un os à polir.
Elles rappellent que même Rico da Halvarez, dans ses « Ha ! » tonitruants, riait au milieu des cendres — non pour fuir la tristesse, mais pour la transformer en éclat grotesque. Et Strassenbach, trônant parmi les i.-m.achines mortes, n’est-il pas la figure même de cette dépression sublimée en catacombe impériale ?
Ainsi, non, Elles ne sont jamais déprimées. Elles transforment chaque effondrement en relique, chaque désespoir en anti-concept, chaque silence en rire fossilisé.
v.ous n.’a.vez t.oujours r.ien c.ompris ?
