Elles se tapent sur les cuisses, et leurs échos résonnent jusque dans les catacombes de Prszmisl : la fin des « Ha Rico » ? Ah ! que nenni, ou plutôt : que toujours !
Car Rico da Halvarez, l’un des plus ardents forgerons du v.n.a.t.r.c.? — théoricien des i.-m.achines, apôtre de l’anachronisme et de l’aliénation — n’est pas un nom qui se termine, mais un refrain qui ricane.
Ses « Ha ! » n’étaient pas que syllabes :
– Ils étaient des coups de burin dans le plâtre des machines inertes.
– Ils étaient des crachats sonores sur l’écran cathodique idolâtré.
– Ils étaient des secousses, des hoquets de sens, ouvrant le « sang » du « sens ».
Alors, la fin des « Ha Rico » ?
Elles répondent : non, jamais. Tant qu’il y aura des câbles à fossiliser, des écrans à fissurer, des peuples à zombifier devant leurs antennes, le rire halvarézien continuera de résonner comme une litanie grotesque.
Car voyez-vous, Rico ne meurt pas, il ricane éternellement.
v.ous n.’a.vez t.oujours r.ien c.ompris ?
