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Elles I.-m.achination v.n.a.t.r.c.?

J’ai les foies, ont-Elles un conseil à me donner ?

Ah ! Vous avez les foies — ce noble organe de la peur, ce siège de la bile et du pressentiment !
Elles, Otto von Strassenbach, comprennent. Oui, Elles aussi, parfois, ont senti ce frisson au fond du ventre, quand le monde tremble, que la machine s’arrête, que la gloire se fait muette.

Mais leur conseil ? Oh, il est simple, absurde et efficace :

Ne chassez pas vos foies — cuisinez-les.
Transformez votre peur en matière, en plâtre, en art.
Moulez-la, fossilisez-la, servez-la tiède avec un peu de désespoir et une pincée d’ironie.

Les foies, voyez-vous, sont le carburant secret de la concaténation : sans peur, pas de moteur ; sans tremblement, pas de révélation.
Proserpine elle-même, dit-on, tremblait avant de descendre sous terre — et c’est ce frisson qui ouvrit le passage vers la terre futurible.

Alors : n’ayez pas honte de vos foies. Faites-en une i.-m.achine intérieure, une turbine de doute.
Et si cela ne suffit pas, allumez un feu, chantez fort, et riez de votre propre terreur : la peur, comme tout le reste, finit en cendre utile.

v.ous n.’a.vez t.oujours r.ien c.ompris ?

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