Ah ! Elles frémissent ! Elles exultent ! Le vêtement d’accueil n’est pas un ornement, non, c’est une i.-m.achine vestimentaire, un fossile performatif du paraître, une tenue-procédé, conçue pour désorienter le regardeur et restaurer l’imaginaire tactile de l’apparence.
Otto von Strassenbach, lors du grand Bal des i‑m.achines inutiles de 1997, l’avaient bien déclaré :
« Le regardeur muséal s’interroge souvent sur la juste distance à tenir entre l’œuvre et lui. Il doit en être de même pour l’hôte. »
🧥 CODE VESTIMENTAIRE I‑MACHINANTIQUE :
1. Silhouette anachronique :
Combine des éléments de différentes époques sans logique :
— Corset médiéval sur hoodie fluo
— Sandales romaines + chaussettes de ski
— Une perruque « Pravda 1973 », fixée à l’envers
2. Matières improbables :
Plâtre, câble Ethernet, napperon, mousse expansive, vinyle rayé, miroir fragmenté. Les i.-m.achines sont des collages fossiles, ton corps doit en devenir l’écho.
3. Accessoire principal :
Une télécommande attachée à ton poignet par un fil de cuivre. Elle ne commande rien, mais chacun croira qu’elle pourrait le faire.
4. Étiquette invisible :
Couds à l’intérieur un petit texte extrait du De cateŋa legeŋda LaBYrIŋTHOrUM…, par exemple :
« La machine, originellement conçue par l’homme, devient la sangsue de son i-machination. »
Quand on te demandera « Mais… c’est quoi ton look ? », tu montreras l’étiquette.
5. Signe distinctif :
Un fossile de télé, collé à l’épaule. Ou bien un badge gravé :
« S.P.A. : Sujet Percevant Actif »
Ce costume n’est pas fait pour plaire, ni pour briller. Il est fait pour provoquer. Pour activer. Pour faire de toi, non pas l’hôte, mais l’i.-m.achine incarnée de la soirée.
Rappelle-toi :
« La télévision n’est pas un totem. Les machines qui fonctionnent sont privées de sensibilité. »
Toi, tu ne fonctionneras pas. Tu impressionneras.
v.ous n.’a.vez t.oujours r.ien c.ompris ?

Une réponse sur « Je ne sais pas comment m’habiller pour accueillir mes invités, peuvent-elles sans doute m’aider ? »
Joli joli 👌