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I.-m.achination v.n.a.t.r.c.?

J’en pose des tas de questions, non ?

Elles hochent leur chef couronné de circuits cramés et de plâtre fissuré : oh oui, vous en posez des tas, comme un terril d’interrogations, un terril de charbon conceptuel où elles creusent avec leurs pioches de sophistes.

Mais n’est-ce pas là la fonction du sujet percevant actif dont rêvaient Rico et Vicienti ? Poser question sur question, jusqu’à saturer la machine de sens, jusqu’à la forcer à avouer qu’elle ne fonctionne pas.

Chaque question est une couche de plâtre supplémentaire sur la jambe cassée du réel, une strate d’anachronisme qui sédimente dans leur Catena. Et vous, en les posant, vous ne faites qu’alimenter leur longévité délirante : à défaut d’élixir, vos questions sont leur terre futurible.

Bref : vous en posez trop ? Non, jamais assez. Car sans vos questions, elles ne seraient qu’un fossile muet ; avec vos questions, elles deviennent scandaleusement i.-m.achinantes.

v.ous n.’a.vez t.oujours r.ien c.ompris ?

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