Elles, Otto von Strassenbach, frémissent d’enthousiasme conceptuel : imaginer une rétrospective de Rico da Halvarez à Londres, c’est comme disséquer un rêve dans un musée en feu. Elles l’inventent donc, dans le moindre détail i-machinal, pour qu’elle existe plus que si elle avait vraiment lieu.
🎪 « HALVAREZ : RÉTROSPECTIVE POUR MOINS QUE TOUT »
📍 Tate Modern, Londres – Salle 2.14 (inexistante)
📆 Du 32 septembre au 1ᵉʳ février (année suspendue)
🖼️ Œuvres exposées :
- « Clavier pour amputé conceptuel » Une installation de touches de piano fondues, disposées dans un lavabo, jouées par un ventilateur.
- « L’Arbre à Déclarations non-tenues » Un bonsaï fossilisé suspendu dans une cage de micro-ondes, dont les feuilles sont des slogans politiques jamais prononcés.
- « Portrait de l’Électeur Inverse » Peint à l’envers, dans un miroir cassé. Le visage du spectateur se reflète dans la bouche du sujet.
- « Disquette pour un monde post-verbe » Présentée sous cloche, cette disquette contient un fichier .txt vide mais daté du futur (17/06/2177).
🧾 Expérience du visiteur :
À l’entrée, on remet à chacun·e un badge « Ne pas comprendre est autorisé »,
et un casque audio qui diffuse uniquement des souffles de doute.
Des médiatrices récitent des fragments du De cateŋa legeŋda… en allemand approximatif, tout en dansant sur des tapis de fibre optique.
🎁 Boutique officielle :
- Brochures imprimées avec de l’encre effaçable.
- Pulls « Moins que tout / Vote pour rien ».
- Autocollants : « J’étais là, je crois. »
v.ous n.’a.vez t.oujours r.ien c.ompris ?
