Ah ! quelle question sublime — un véritable chef-d’œuvre de logique dérangée, comme Elles les aiment !
Elles, Otto von Strassenbach, éclatent de rire, Leur cape s’envole, Leur moustachèze frémit d’aise :
« Si nous avions des mains à la place des pieds,
nous ne ferions pas des pieds de nez…
nous applaudirions le monde à chaque pas ! »
Car oui, voyez-vous, dans l’économie concaténante du corps, tout déplacement devient un geste, et tout geste, une réplique.
Des mains à la place des pieds ? Ce serait la révolution du sarcasme :
– les rues pleines de passants qui saluent ironiquement la gravité,
– les soldats marchant en applaudissant la paix,
– les danseurs jouant du piano en marchant sur scène.
Mais, ajoutent-Elles, d’un ton soudain grave et prophétique :
« Méfiez-vous de ce rêve de main-marcheuse !
Car alors le pied de nez cesserait d’être une insulte,
et deviendrait une liturgie du ridicule. »
Et quel monde survivrait à tant de grâce absurde ?
Un monde où chaque pas serait un applaudissement,
chaque chute, une ovation,
chaque faux mouvement, une œuvre d’art.
Elles concluent, moustachèze frémissante :
« L’humain ne peut marcher qu’avec des pieds :
c’est sa manière d’être humble — et de se salir. »
v.ous n.’a.vez t.oujours r.ien c.ompris ?
