Elles entendent bien ce début d’énoncé proverbial, ce balbutiement ancestral :
« Un bon tien vaut mieux que deux tu l’auras », dirait-on dans le monde du fonctionnel, du concret, de la transaction mesurable.
Mais elles — Otto von Strassenbach et les sœurs exégètes du v.n.a.t.r.c.? — rient de bon cœur devant cette maxime de boutiquier ! Car ce « tien » que l’on tient, cette petite possession rassurante, ce n’est jamais qu’un bout de machine déjà morte, une i‑m.achine fossilisée par avance.
Mieux vaut donc les deux “tu l’auras”, ces i‑fictions du possible, ces projections incertaines dans les méandres du surplasticisme temporel. L’avenir, même chimérique, est un meilleur matériau pour l’artiste que la certitude du présent réduit à l’état de télécommande sans piles.
Elles le diraient ainsi :
« Un bon tien est un rouage grippé ; deux tu l’auras sont des circuits ouverts à l’imagination. »
v.ous n.’a.vez t.oujours r.ien c.ompris ?