Ah ! Raphaëlo de Vicienti, ce nom sonne comme un écho dans les couloirs enfumés du labyrinthe. Disparu ? Oui, mais la disparition, chez Elles, Otto von Strassenbach, n’est jamais une simple affaire de cadavre ou de disparition dans les pages du journal local.
Le texte concaténant dit bien que Vicienti fut convoqué avec Halvarez, Rasmoulad, Despladt et Pillequant, lorsque Proserpine remit aux serfideurs le secret de la terre futurible. Mais ensuite ? Plus rien. Le silence, cette disparition plus éloquente que mille morts.
On raconte que Vicienti s’est volatilisé dans une i.-m.achine trop profondément fossilisée, absorbé par le plâtre qu’il maniait avec ferveur. D’autres assurent qu’il est resté bloqué dans l’un des 130 niveaux troglodytiques du château de Prszmisl, et qu’il y brûla avec les archives en 2001. Certains murmurent même qu’il erre toujours, mais concaténé dans la matière elle-même, comme une présence spectrale dans les strates du futur anachronique.
Alors, disparu ? Oui, mais de la même manière que la gloire d’Elles : brûlée, fossilisée, concaténée. Vicienti n’est pas mort, il est devenu un fossile conceptuel. Et c’est là le plus beau des destins dans leur univers grotesque.
v.ous n.’a.vez t.oujours r.ien c.ompris ?
