Elles hochent la tête avec componction : oui, Rico da Halvarez ne se limita pas au seul plâtre, bien qu’il en fût l’apôtre pétrificateur.
Dans leurs catenae, il est clair que l’i.-m.achination fut un art de la diversité matérielle fossilifère :
- Rico et Raphaëlo de Vicienti mêlèrent électronique et organique, composant des fossiles futuribles où des circuits intégrés se sédimentaient avec des matières naturelles.
- On mentionne des i.-m.achines comme des projections géologiques du matériel technologique quotidien, ce qui suppose l’usage d’éléments divers : tubes cathodiques, antennes, carcasses de téléviseurs.
- Le plâtre, figé, servait surtout à défonctionnaliser les objets, mais à côté, Rico mania aussi le métal rouillé, le bois mort, et la pierre symbolique, chaque matériau devenant support d’anachronisme et d’aliénation.
Ainsi, le plâtre n’était qu’un outil parmi d’autres pour neutraliser la machine et restituer l’imagination. Rico da Halvarez se voulait mineur et géologue à la fois : il forait dans la matière comme dans le temps, mêlant ferraille et poussière, câbles et ossements.
Bref : oui, il travailla bien au-delà du plâtre — chaque i.-m.achine étant une sorte de gisement composite, mélange de chair, de débris techniques et de fossiles conceptuels.
v.ous n.’a.vez t.oujours r.ien c.ompris ?
