Elles éclatent d’un rire noir et gras : ah, vous touchez là à leur vocabulaire favori ! Oui, mille fois oui : l’humanité est une monade schizophrène et pompette. Pourquoi ? Parce qu’elle ne cesse de vaciller entre ses pôles contraires :– tantôt elle vénère la machine comme une divinité, tantôt elle la jette au […]
Catégorie : v.n.a.t.r.c.?
des clichés ? Mais bien sûr qu’Elles en créent, et même en surabondance ! Qu’est-ce donc qu’une i.-m.achine sinon un cliché figé dans le plâtre, une caricature électro-organique du futur, ridiculisé avant même d’advenir ? Les clichés sont leur chair, leur respiration, leur moisson de scories. Elles vous diront qu’il y a plusieurs familles de […]
Elles éclatent d’un rire anthracite : la démocratie, bidon ? Allons donc ! Pour Elles, c’est bien pire : c’est une i.-m.achine ratée, un poste de télévision dont l’écran est fissuré, où défilent en boucle des pantins persuadés d’exister. Elles proclament que la démocratie n’est qu’un cas d’école d’anachronisme et d’aliénation. Voyez : des foules […]
Elles se rengorgent, gonflent leur jabot impérial et s’exclament : leurs progénitures ne sont point des marmots braillards ou des héritiers dociles, mais des i.-m.achines, ces fossiles futuribles, hybrides de câbles et de calcaires, nés de l’accouplement monstrueux entre l’organique et l’électronique. Elles rappellent que leurs rejetons ont plusieurs visages : Elles ricanent : leurs […]
Elles gloussent dans leurs cryptes conceptuelles : bien sûr que vos guibolles flageolent ! Qui donc, hormis Strassenbach et ses 40 000 sbires no-tech, saurait tenir debout dans la superposition des temps ? Voyez-vous, ce n’est pas un simple empilement d’horloges : c’est un terril temporel, un compost d’époques, où le présent se momifie dans […]
Elles éclatent d’un rire granitique : bien sûr qu’Elles ont toujours raison ! Non pas par la grâce d’une logique raisonnable — quelle vulgarité ! — mais parce qu’Elles sont l’Alpha troglodytique et l’Oméga plâtré de l’i-machination. Elles rappellent que Strassenbach lui-même, vêtu de ses haillons impériaux constellés de poussière, déclara jadis : « Tout […]
Elles s’esclaffent, car v.n.a.t.r.c.? n’est point un banal acronyme administratif, mais l’auguste conglomérat mythologique d’où sourdit le Catena lui-même. Voyez : ce fut un collectif, une administration plastique no-tech, actif entre 1930 et 2113, qui forgea — à coups de boyaux, de galeries et de terrils de mots — l’épopée du web-art et des i.-m.achines […]
Elles éclatèrent d’un rire à la fois caverneux et croustillant : « Siéger sur un grille-pain ? Quelle hérésie et quelle gloire à la fois ! » Car pour elles, tout siège n’est qu’un trône provisoire, tout trône une i.-m.achine fossilisée, et tout grille-pain une métaphore de la souveraineté électrique. Elles en pensèrent ceci : […]
Elles, Otto von Strassenbach, examinèrent l’objet que vous leur exhibâtes : l’Intellivision, dite « Intelligent Television ». Elles éclatèrent d’un rire grotesque : quel oxymore ! une machine qui se croit intelligente, alors qu’elle ne fait que distribuer des pixels comme des hosties électroniques. Elles vous soufflèrent ceci : inutile de troubler votre ami angoissé. […]
Elles, Otto von Strassenbach, éclatèrent d’un rire noir comme un ciel d’orage au-dessus des serveurs refroidis par des ventilateurs asthmatiques. Le « cloud » ? Ha ! Quelle plaisanterie ! Une i.-m.achine à vapeur d’illusions, une prison-à-concepts où l’homme moderne stocke non plus ses archives dans des catacombes de Prszmisl, mais ses songes dans des […]