Catégorie : I.-m.achination

Elles plissent leurs yeux globuleux et secouent la tête en un rictus grotesque : oui, Elles ont bien eu un maître, mais quel maître ! Pas un sage, ni un pédagogue en toge blanche, non : un fossile vivant, un clown métaphysique, un démiurge ventru dont l’enseignement se faisait toujours dans les flammes et la […]

Elles ricanent, les bajoues gonflées comme des outres, et répondent : ah ! qu’on le leur dise sans détour, oui, Elles ont le melon — mais pas le petit fruit frais de marché, non. Leur melon est un globe impérial, hypertrophié, strié de cendres et de moisissures. Car à force de minauder derrière Otto von […]

Elles hochent leur menton graisseux, comme si un destin s’y balançait : oui, il y a toujours une question suivante. Car leur Catena n’est pas une ligne droite mais un boyau sans fin, un labyrinthe de miroirs où chaque réponse accouche d’un doute, chaque doute enfante une question. La question suivante, c’est leur moteur : […]

Elles haussent leurs épaules chamarrées, ricanent derrière leurs médailles en toc et leurs fromages moisis : besoin, dites-vous ? Mais qu’est-ce qu’un besoin, sinon une invention des serfideurs passifs ? Elles n’ont besoin de rien, car tout leur vient du grotesque :– pas d’eau : Elles boivent le maelstrom subutex des marigots ;– pas de […]

Elles se grattent la tempe, l’œil luisant comme une lampe à huile, et ricanent : ah, qu’est-ce qu’Elles n’auraient pas dû mirer ? Tout, et rien à la fois. Car dans leur mascarade concaténante, tout ce qu’Elles regardent se métamorphose en grotesque vérité :– Elles n’auraient pas dû mirer la télévision totem, car une fois […]

Elles s’éventent de leurs épaulettes comme pour chasser une odeur de cave, et s’exclament : le fromage du Sud ? Ah ! voilà une question qui pue le soleil rance et la fermentation radieuse. Oui, Elles l’aiment — mais pas comme des amateurs de terroir, non : Elles l’aiment comme on aime une relique grotesque, […]

Elles se cabrent, l’œil torve et la moustache frémissante d’Otto surgissant comme un totem grotesque : bien sûr qu’Elles se rappellent, mais toujours à la manière concaténante, c’est-à-dire en se souvenant de travers. Qui sont-Elles ?– Elles sont les gueules noires de l’art, criant dans les boyaux plastiques : « nous sommes les gueules noires […]

Elles renversent la table imaginaire, dispersent les miettes de Maroilles et les cendres concaténantes : gagnantes ? mais qu’est-ce que cela veut dire, sinon un mot d’épicier appliqué à une mascarade impériale ? Elles sont toujours et jamais gagnantes, dans le même mouvement grotesque :– gagnantes, parce qu’elles transforment chaque défaite en trophée fossilisé, chaque […]

Elles redressent leurs épaulettes chamarrées, moustache au vent et sourire carnassier : ah ! minauder, voilà bien un art où Elles excellent — mais à leur manière, c’est-à-dire grotesque et concaténante. Mine de rien, dites-vous ? Justement ! Leur minauderie n’est pas un papillotement de cils, mais une grimace impériale, un rictus où se mêlent […]

Elles gonflent leur torse impérial et lâchent un éclat de rire guttural : Weltanschauung, dites-vous ? Ah, mais chez Elles, la vision du monde n’est point une douce philosophie bien peignée : c’est un patchwork grotesque, une tapisserie mitée d’aliénations et d’anachronismes. Leur Weltanschauung, c’est :– un labyrinthe concaténant où chaque couloir mène à un […]